Les herbicides sont parmi les molécules les plus rémanentes de la création. Elles sont très difficiles à dégrader. Pourtant nous venons de réussir à les faire disparaître complètement en 2ans. Herbicides résistants? pas tant que cela. Oui ! il est désormais possible de faire disparaitre les herbicides… de les digérer…
18 hectare de vignobles, 3 ha de pêchers, dans le Var, au Sud Est de la France, qui ont été arrosés d’herbicides, depuis plus de 20ans, par des paysans abusés par le credo ambiant voulant que des herbes annuelles fasses concurrence à de la vigne de 3O ans d’age, avec des racines de plus de 20m de profondeur et des pêchers aussi vieux qui plongent à plus de 4m de profondeur.
30ans de traitement chimiques ont suffit à stériliser le sol, qui n’est plus qu’un sable limoneux, la matière organique parti avec l’érosion, et l’azote amendé régulièrement sous forme chimique y fait pousser tout un tas de plantes halophile, les plantes de marais salant, au milieu des terres! Les argiles sont complètement déstructurés comme l’indiquent les plans d’Ambrosia et de Xanthium… Les plantes ne mentent pas.
Impossible de détruire les molécules d’herbicides, la science le confirme et les tribunaux français jugent en conséquence les fabricants.
Impossible peut être parce que le sol est devenu tellement carencé, tellement détruit par tant de traitements qu’il ne possède plus les ressources, la force, les organismes pour pouvoir digérer et détruire ces produits …
Pour dépolluer le sol, le ramener à la vie nous avons décidé de réinstaller les êtres présents dans un sol sain, les plus petits que l’on pouvaient maîtriser et les reproduire en laboratoire : les mychorizes arbusculaires qui vivent en symbiose avec toutes les plantes dans un terrain sain. Nous avons choisi ceux de la grande plaine américaine,
un des rares endroits qui en possède encore l’entière biodiversité… Pour mettre toutes les chances de notre côté nous y avons ajouté des myceliums de fungi dépolluants du type trichoderma, et quelques bactéries qui vivent en symbiose avec ces myceliums.
Mais pourquoi réussirerions nous à les instaler sur notre sol détruit, alors qu’ils n’y arrivent pas naturellement ? Notre expérience peut directement aller à l’échec. Alors utilisons les supports qu’ils utilisent dans la nature : les herbes. Elles ont toutes été éradiquées par l’herbicide… semons alors… Semer sur de l’herbicide? très drôle… Si les graines échappes au rémanences de produits chimiques, seules celles adaptées au désert vont pousser…
Et bien non ! La nature est plus forte. Il faut penser symbiose : les graines vont toutes germer et se trouvant en terrain hostile elles vont établir des symbioses le plus rapidement possible avec nos mychorizes arbusculaires et de cette manière vont pouvoir s’approvisionner malgrès ces conditions hostiles. Quant aux spores de mychorizes ils vontéclore au contact des racines toutes fraiches et vierge des graines en germination, qui vont commencer à leur donner un peut de carbone qui va leur apporter suffisemment d’énergie pour se développer, commencer à rapporter l’eau et à détruire nos molécules chimiques pour en tirer le précieux carbone…
En fait ce traitement désespéré pourrait s’appeler le traitement Coué, comme la méthode du même nom… Nous avons voulu, malgré toutes les difficultés en place, installer l’équilibre par dessus, comme si nous voulions informer les bactéries en place de l’intérêt d’un stade harmonieux sans pollution… Regarder du bon côté de la vie… always look in the bright side of life comme disent les Monty Python.
Résumons : de la bonne humeur, un passage d’une griffe au centre des rangs, pour casser la terre transformée en béton par des pratiques agricoles surranées, mélange de graines de plantes sauvages (une quarantaine d’espèces locales pour se donner de la chance) avec spores de myceliums développés en laboratoire (environ 20 espèces différentes d’endomychorhizes et d’ectomychorizes avec 5 bactéries).
On sème dans le sillon central, on attend 2 ans: plus aucune plante n’indique de pollution chimique.
Les Herbes Folles et les foodingues investissent le Silencio, club privé décoré par David Lynch, pour une performance culinaire à base de plantes sauvages pour les membres du club, à l’occasion de la sortie du “Manifeste Gourmand des Herbes Folles” de Diana Ubarrechena, George Oxley et Gérard Ducerf, aux éditions du Toucan.
Des bouquets de fleurs sauvages miroitent sous les dorures vasaréliennes, qui n’en finissent plus… Là il ne s’agit plus de déco mais de sérieux, de nourriture : elles sont toutes à attraper et croquer avec les dents.
Un menu selon le naturel sauvage du maÃŽtre des lieux David Lynch :
Nous accueillons sur du velours… vert... en commençant par un shot aphrodisiaque et deshinibant, pour mettre en forme nos convives et les nettoyer des repas trop lourds au lance pierre des Parisiens : de la berce aphrodisiaque, toute fraiche, avec sa chlorophylle au top, mélangé aux 2 variétés de plantain antihistaminique, contre les allergies, la Reine des prés qui est un grand digestif et qui nettoie les veines, et l’herbe à la goutte qui en plus de nettoyer les veines, draine les excès de nourritures trop lourde.
Ensuite c’est une brique de faux poisson sur une fausse moutarde : nous sommes juste derrière la Bourse, temple de l’argent virtuel, alors un peu d’ironie, pourquoi pas leur donner du faux qui soit meilleur que le vrai ! La consoude est appelée la sole de terre, tellement elle a ce goût caractéristique de poisson. Les algues trompent à merveille sur la texture du poisson, avec en plus le glutineux… Il y a un mélange des fameux nori, les mêmes que ceux des sushi, bien qu’il aient été ramassés par nos soins sous les falaise de Varengeville et de Fucus le fameux goémon qui est vendu en complément alimentaire en pharmacie pour maigrir. A ceci s’ajoute un trait de sauce de rédésa qui est la plante qui nous a fait découvrir le cholestérol qu’elle inhibe et l’antioxydant; la plante fétiche du grand chimiste Chevreuil, qui a recherché toute sa vie les trucs et principes de l’immortalité et qui mourut à 104 ans de tristesse d’avoir perdu son fils, Il eut droit aux funérailles nationales pour son travail fondamental pour l’humanité.
Après ces méditations sur l’immortalité, le vrai et le faux qui lui est finalement supérieur; nous avons voulu suivre les pas sinueux de David Lynch pour tomber sur un duo de saumon perdus dans les rues de Mulholland : une banalité au premier abord qui s’enlise dans les grains mouvants de quinotto gluant, pour tomber sur des épines qui sont en fait des algues carbonisées savoureusement croustillantes. C’est là où nous tombons nez à nez avec des gros saumons roses, aussi banals que vulgaires, tout juste descendus du MidWest américain, leurs gobelets en carton king size à la main. Chose intrigante, de près leur rose orangé d’émigrés irlandais, se révèle noir pour l’un et vert pour l’autre, une complexité et des goûts indescriptibles qui méritent que l’on se pose un peu pour en écrire une série télévisée. Voici la raison de ce buisson hirsute de Cardamine qui tombe à pic ! Cardamine signifie en grec dompter le coeur et les scientifiques ont trouvé qu’elle produisait de l’acide névronique, le précurseur de la myéline de notre cerveau… de quoi faire tenir la série plusieurs saisons…
Enfin nous repartons sur les autoroutes perdues, que l’on croyait sinistres et inhumains, réservés aux fantômes et aux zombis… Oui, oui, on a voulu nous faire croire la même chose avec la grande berce. D’ailleurs, c’est pour elle que l’on a inventé l’herbicide : imaginez vous que c’était la plante favorite des campagnes anglaises … et il faisaient beaucoup d’enfants, Victoria demanda qu’on l’éradique pour qu’il y ait moins de pauvres… on essaya de la faire confondre avec la berce du Caucase, encore plus grande qu’elle et qui rend photosensible… une berce qui vient de l’est des Carpates et qui rend lubrique? Il n’en faut pas plus pour que Bram Stoker invente Dracula, le vampire lubrique qui ne peut se montrer au soleil…
Non! les Lost Highways sont en fait les derniers endroits de liberté, où tous les délices sont encore permis, là où la mûre glacée se pose sur un lit de pousse de ronce en sorbet, pour un feu d’artifice d’astringence et de sucré acidulé, là où le yogurt se glace voluptueusement dans des arômes de reines des prés et de malt, qui annoncent déjà la licence totale de la nuit…
– Eh les Herbes Folles, ECOUTEZ ! tout est permis, luxe calme et volupté … SILENCIO
PS:
Je dois dire en post scriptum, que l’assistance était à la hauteur du lieu : passionnés, réels curieux, hédonistes et connaisseurs. Je dévoilerai juste la présence du génial boulanger Christophe Vasseur , de la boulangerie du Pain et des Idées, rue de Marseille, Paris 10°, qui fait déjà parti du patrimoine français et pourtant si jeune, vifs et inventifs.
Sophie le Menestrel, de Terroir de Chef et Gérard Loubet de la Bastide de Capelongue vous recommandent
C’est la plaie des jardiniers, mais les chefs en raffolent pour apporter créativité, saveur inédite et couleurs à leurs plats. Suivons-les sur les allées de leurs jardins potagers ou les sentiers de leurs régions à la chasse aux herbes folles.
Edouard Loubet, de la Bastide de Capelongue dans le Lubéron, est un grand fan de plantes aromatiques. Dans son potager, ce sont plus de 120 espèces différentes qui l’attendent au gré des saisons pour composer sa palette de peintre cuisinier.
Jean-Michel Lorain, chef de la Cote Saint-Jacques à Joigny, conseille de commencer par les planter dans son jardin ou sa terrasse car “rien ne surpasse la fraîcheur des herbes coupées au dernier moment”.Â
“Les herbes en pots ne sont pas une solution très satisfaisante, car on a forcé la pousse et les herbes n’ont que peu de saveurs. Utilisez les plus pour la décoration de vos plats que pour leur intérêt gustatif. Si vous n’avez pas pu en faire pousser, chercher un bon maraîcher près de chez vous et qui les cultive en pleine terre.”
“Pour le stockage, mettez-les dans un linge humide et puis dans le bac à légumes de votre frigo. Mais attention, pour le basilic n’y mettez que le pied, car ses feuilles s’oxydent très vite à l’humidité. Pas d’acier non plus pour le ciseler, il noircirait au contact de la lame.”
Pour les sublimer en cuisine, Jean-Michel Lorain affectionne l’infusion dans un liquide chaud. Il fixe leur parfum dans une huile montée doucement en température où elles infusent une ou deux heures à 70°C. Ensuite, il laisse la préparation refroidir et enlève ou pas les herbes.
“L’huile de pépins de raisins se prête particulièrement à cet usage car elle évite l’oxydation des herbes, sinon une huile d’olive bien équilibrée comme celle de la coopérative de Baussane ou une huile de Colza grillée donnent des résultats formidables pour faire une vinaigrette ou relever un filet de poisson.”
Mais ensuite, cela dépend du résultat que l’on souhaite. L’estragon par exemple, prendra une saveur plus corsée après cuisson et beaucoup plus délicate si on le coupe frais au dernier moment. Mais attention choisissez l’estragon français ou originaire du Mexique, à la puissance aromatique nettement plus accentuée, car le russe, que l’on trouve fréquemment, a des feuilles plus grosses mais aucune saveur.
Quant à l’ail des ours, dont c’est la pleine saison, il apprécie sa saveur d’ail doux et sa tige superbe en décoration. Sa recette de risotto en est un joli témoignage.
Mais comment les associer, les marier ? Edouard Loubet estime qu’il n’y a pas de règle pour les mélanger.  Il faut oser quitte à être un peu déçu. Mais on apprend de ses expériences et les plus grandes découvertes ont souvent une erreur comme point de départ. Sa nage d’escargots, tabac d’herbes du Lubéron en est la démonstration : coriandre, menthe, basilic….
Son astuce pour sublimer les plantes aromatiques consiste à en extirper toute la saveur grâce à la vapeur : « C’est le seul moyen d’avoir le gout de l’odeur et pas seulement le gout du gout ! Ajoutés à de l’eau, du sucre , du lait ou du jus d’orange, on a le gout et la fraîcheur qu’on avait au nez… »
“Pour réaliser ça à la maison, il suffit de les mettre à suer légèrement dans une poêle ou une casserole, puis de les déglacer avec un peu d’eau sans faire bouillir. Ensuite, on rajoute jus de poulet ou de poisson, ou un peu de vin blanc pour apporter de l’acidité et de la fraîcheur ou une huile d’olive pour la saveur.”
Jean Sulpice, chef de l’Oxalys à Val Thorens, et disciple de Marc Veyrat est aussi un grand spécialiste des herbes. Son conseil pour les associer ? Penser à leur environnement naturel.  “S’ils sont proches dans la nature, vous avez de grandes chances que leur mariage soit réussi. En ce moment, j’ai à ma carte du brochet. J’ai pensé à ce poisson dont la saison de pêche correspond à celle de l’ail des ours. Ils ont en plus en commun une puissance de gout que j’adoucis en apportant la fraîcheur de zestes de citrons.”
Autre herbe de montagne qu’il a à sa carte, la berce, cette cousine de l’anis et du cumin, que l’on trouve sur tous les bords de chemins et dont les jeunes tiges tendres et sucrées ont un arrière gout de mandarine. Pour la découvrir, essayez sa recette de mousse de Beaufort aux pousses de berce, où elle apporte parfum et fraîcheur.
Mais si l’intérêt gustatif des plantes aromatiques est évident, leur apport nutritionnel n’est pas à négliger. Saviez vous que l’Amarante contient deux fois plus de protéines qu’un steak de bœuf et une fois et demi plus de calcium que dans le lait ?
Gérard Ducerf, Georges Oxley et Diana Ubarrechena ont compilé dans leur  « Manifeste gourmand des herbes folles » (éditions du Toucan) toutes les plantes comestibles que l’on trouve couramment ainsi que 250 recettes pour les cuisiner, comme leur gazpacho de pousses de berce.
On aurait presque envie de devenir végétarien !
Le “Prix Saveur 2013” de la forêt des Livres a été remis par le flamboyant Gonzague Saint Bris.
Près de 12000 visiteurs ont bravé la pluie torrentielle pour aller à la rencontre de 200 écrivains venus dédicacer leurs derniers livres.
L’Orient Express a été détourné vers l’Ouest, pour l’occasion…
et attention crabe antillais féroce ! Aux fourneaux du train la talentueuse Babette de Rozière, cuisinière à particule tout spécialement sortie du petit écran pour nos régaler… une organisation impeccable qui a pour culte le plaisir et la lenteur,tout pour renouer avec l’art de la conversation : grande discussion avec Jean François Kahn et Périco Légasse, autour d’un Bourgueil rouge cuvée Jean Carmet et d’un Saumur pétillant Cuvée Gérard Depardieu, fraichement tirées des caves du producteur de Jean Pierre Mocky, Jean Maurice Belayche, au tire bouchon ! ... tout cela en 4h30 alors qu’en mode sandwich SNCF-TGV, Paris Loche n’est qu’à 45mn… 45mn quel ennui!
Michel Drucker, Line Renaud, William Leymergie, Nelson Monfort, Pierre Bellemare, Raphael Enthoven, Mazarine Pingeot,
Eric Nolleau, Roselyne Bachelot,
Le fameux paysagiste Louis Benech partage des anecdotes d’herbes folles avec George Oxley qui lui dédicace son livre
Philippe Dessertine, Alain Duault, Francis Huster, ils étaient tous sorti du petit écran… mais en mode vacance, car l’ancêtre d’internet était ailleur: voila pourquoi sans doute, le ministre de l’Agriculture Le Foll, qui devait éventuellement remettre le prix aux Herbes Folles n’était pas là … Le Petit Journal n’étant pas là , comment voulez vous faire de la politique sérieuse.
Parmi nous aussi, René de Obaldia, Jean Claude Carrière, Antoine Compagnon…
Bravo Gonzague Saint Bris, orné de toutes ces palmes , feuilles et rameaux de la forêt, ces 18 ans de forêt des livres, 18 ans de services rendus à la littérature mériterait bien quelques branches d’olivier sur sa poitrine. Il nous faut Gonzague à l’Académie pour y apporter la fougue et la flamboyance aux quarante somnolents; même si cette année il n’y eut pas les 60 000 personnes de l’année précédente, tu nous as encore une fois démontré avec brio que ta fête de la littérature fait bouger les foules, même au plus profond des belles campagnes tourangelles : le woodstock de la littérature
Merci & VIVA !
Diana Ubarrechena dos à dos avec Roselyne Bachelot, préserntatrice vedette de la chaine D8, dans l’Orient Express
Le chasseur cueilleur est un urbain. La cuisine des plantes sauvages est dans ses gènes. Elles l’a façonné.
Voila pourquoi nous publions “Le Manifeste Gourmand des Herbes Folles” dont le slogan est “Gratuit c’est meilleur!”… pour remettre les points sur les i et surtout nous rappeler à ces herbes folles qui nous ont apporté tant de liberté.
Le paysan, lui, cultive et combat ces mauvaises herbes . Pourtant ce n’a pas toujours été le cas. L’herbicide n’a pas été inventé pour lui, mais pour éradiquer la pauvreté. Les pauvres mangeaient de la Berce spondyle, qui les rendait lubriques. Pour arrêter la pauvreté, il fallait donc éliminer cette plante aphrodisiaque qui causait leur reproduction… Cela n’a pas marché, alors on vendit le produit aux paysans, un marché idéal, facile à convaincre.
La berce, les Polonais en avaient fait leur plat national : le Bortch. Mais étant donné les invasions régulières de leur pays par les voisins. ils ont vite remplacé la berce spondyle par la betterave, à la couleur exubérante, mais beaucoup plus sage, par considération pour la gente féminine.
Alors allez y, c’est le printemps cueillez la berce… du sexe !
Au Bois de Boulogne, le maire de Paris s’empresse vite de couper toutes ces plantes qui sont un régal pour la vue et un enchantement pour le palais. Quel dommage… elles sont si nourrissantes : vous avez ici le cerfeuil des bois, que je laisse de côté car il peut se confondre avec la cigue, mais surtout en ce moment il y a encore de l’aillet, qui est une roquette au goût d’ail, le Lepidium draba, qui est une plante médicinale, un plante comestible délicieuse qui soigne les parties génitales et les nettoient des parasites… vous imaginez au Bois de Boulogne… comme quoi, là où il y a le mal, il y a le remède… Elle a des vertus similaire à sa très proche cousine, le Lepidium Meyenii plus connu comme le Maca, produit dans les Andes, et vendu très cher comme aphrodisiaque et fortifiant dans les boutiques bio à la mode. Sans parler de la mauve, de la roquette sauvage, des Chénopodes, de la Sylène… Oui il y a plein de plantes sauvages comestibles à Paris !!!
Et que fait notre maire de Paris? Il coupe tout; il ne s’en rend pas compte et s’en moque bien depuis ses salles dorées… “et que je te nettoie ça, et que je te coupe tout! tous doit être propre” … comme le dit si bien Nicolas Canteloup… Mais où est donc la poésie, où est donc la sensibilité… comme si il fallait absolument pas que l’homme de la ville, puisse être tenté de se rappeler aux plantes sauvages qui l’ont nourri et protégé… . Comme si les Parisiens et les Parisiennes devaient absolument oublier qu’un jour ils ont été libres, un jours il n’étaient pas les esclaves d’un supermarché et d’une pharmacie.
La berce ‘apporte pas que du plaisir et du bon sexe. Il y a aussi des omega3, dont l’OMS nous dit que nous n’en consommons que 10% du minimum requis par jour; de la chlorophylle encore fraiche, car elle n’a pas eu le temps de perdre son oxygène, des flavones, ces antioxydants qui soutiennent nos cellules NK qui détruisent toute cellule cancéreuse… et en plus la berce qui pousse dans une terre gorgée d’eau et de carbone qui ne se digère pas en sol, cette berce régule notre taux de sucre dans le sang et permet d’éliminer ces excès de sucres que nous gardons en cellulite, ou qui perturbe notre insuline…
Apprenons de ces Herbes Folles, renouons avec le plaisir et la liberté.
En 2050, 9 milliards de gros… Vous verrez c’est possible... avec la cuisine des plantes sauvages, délice, plaisir, jouissance, des goûts extraordinaires, une autre intelligence avec la nature …
Le “Manifeste Gourmand des Herbes Folles”, aux éditions du Toucan, nous sort enfin de l’emprise des experts es catastrophe qui cherchent à nous faire peur qu’il n’y aura pas de quoi manger pour 9 milliard d’humains en 2050…
Un peu de sérieux… ce livre propose que la science s’allie à l’intelligence pour une nouvelle agriculture plus rentable, saine et productive.
Jusqu’ici tout a été organisé selon des conclusions tirées de laboratoires aseptisés… tout cela est bien loin de la vie. Les plantes, elles même, nous le disent car chacune est adapté à un type de sol, chacune a ses préférences, et son expérience évolutive… elles deviennent alors des indicateurs qui nous guident pour produire plus.
Le sol, c’est elles qui l’ont créé, associées à tout une ribambelle de micro organismes qu’il faut apprendre à connaitre pour faire bien les choses, au lieu de les asphyxier de chimie, en les ignorant comme cela est toujours en pratique. Il faut plus d’intelligence avec la nature. Respect pour la Vie comme le clamait le Professeur Schweitzer.
Ce Manifeste Gourmand nous apprend aussi comment le Pr Chevreuil a découvert les antioxydants, le cholestérol, comment les Shoguns japonais ont introduit la culture en rizière pour asservir leur peuple, comment Robert Fortune a découvert le thé, comment les teintures synthétiques ont été inventées.
Le Manifeste Gourmand nous révèle aussi les dernières découvertes étonnantes de la botanique et de la génétique, notamment comment l’on a réussi a retracer l’origine de la flore bactérienne de notre gros colon, autour des tubercules de l’asphodèle. Il semblerait que cette plante hyper nutritive et délicieuse, pourtant totalement dénigrée, nous ai permis de sortir des forêts et de pouvoir manger des choses plus dures.
Il questionne des plantes comme le Coniza, une plante qui produit une hormone de croissance humaine et dont l’homme frottait la tige sur le bois pour faire du feu. Elle pousse sur un sol compacté et des excès d’azote. Imaginez un groupe de singe qui tape le sol et défèque, la voila qui pousse. Ces singes ont forcément mangé du Coniza…
Il reprend les recherche sur les amaranthaceae, l’amarante, le chénopode, le quinoa… L’OMS a publié que l’amarante contenait 2 fois plus de protéines qu’un steak de boeuf ! 1 fois et demi plus de calcium que dans le lait… et en plus dispose de toute la trousse a outils pour que le corps puisse l’assimiler rapidement. Ce que le lait produit par des vaches nourries de soja transgénique sont incapable de faire…
Ce livre nous donne les clés pour reconnaître les plantes sauvages. Allez au supermarché vous trouverez une vingtaine de légumes… regardez à vos pieds: vous en voyez au moins trente… sur les 6000 plantes des régions tempérées, au moins 4000 sont comestibles et 1000 sont absolument délicieuses. En plus c’est de la terre à la bouche. La chlorophylle ne peut pas se détruire. La chlorophylle est une molécule identique à l’hémoglobine, seule un atome de magnésium remplace un atome de fer. Cette apport d’oxygène vous ne le trouverez plus dans des légumes qui ont voyagé, passé une nuit au frigo et une journée sur une étale.
Ces plantes sauvages apportent les 8 acides aminées essentiels pour l’homme, que l’on ne trouve pas dans les légumes cultivés. Pourquoi? Parce que les cultures sont labourées. Elles empêche le développement des mycéliums symbions qui permettent à la plante de grandir plus vite et d’acquérir des métabolites secondaires essentiels pour notre santé. Voila comment une intelligence avec la nature pourrait rendre nos productions plus nutritives, tout en renforçant nos défenses immunitaires.
La nourriture que l’on achète chez le marchand de légumes aujourd’hui est une nourriture déficiente. Ces acides aminés essentiels que nous ne pouvons fabriquer nous même, qui sont absentes des légumes du commerce, nous les trouvons dans les plantes sauvages ou bien chez les animaux qui ont mangé ces plantes sauvages. Voila pourquoi tous et aussi les végétariens se doivent de lire ce livre. Il en va de leur survie.
Même chose pour les Omegas 3 : les populations les mieux nourries de la planète n’absorbe que 10% de la quantité d’Omega3 recommandée par l’OMS. Aucun des légumes du commerce n’en a en quantité suffisante… alors allez dans les champs manger de la Cardamine hirsute, et vous ferez sauter les compteurs. En plus cette plante fabrique de l’acide nevronique qui est le précurseur de la myéline, la gangue de gras qui entoure nos neurones, responsable aussi des réflexes. La déficience en myéline est une cause majeure des maladies de dégénérescence nerveuse telle alzheimer.
Ne soyons plus des victimes de la malbouffe, de l’ignorance, arrêtons de tendre l’oreille à ces oiseaux de mauvaise augure dont la peur est le fond de commerce, apprenons du sauvage qui nous entoure. Toutes ces plantes, toute cette palette de milliers de goût sublimes inutilisés, sont à notre main, gratuitement, disponibles… Ces plantes nous ouvrent les chemins de la liberté.
“Gratuit c’est meilleur”.
Enfin l’équipe de SOS SOiL publie son “Manifeste Gourmand des Herbes Folles” aux éditions du Toucan distribué par Hachette. La cuisine des plantes sauvages détournée pour parler de notre évolution, notre histoire, notre bien être et notre nourriture. Nous allons désormais faire vivre ce manifeste à travers ce blog, qui va se faire l’écho semaine après semaine de tous les délices qui sont à nos pieds et qui sont totalement gratuits et hyper nutritifs… lorsque la science se joint à la gourmandise tout est possible.
Vous pouvez écouter l’excellente émission de France Culture “On ne parle pas la bouche pleine…” qui présente le livre.