L’agriculture conventionnelle peux-elle produire autre chose que des aliments toxiques? Alors que s’ouvre le 51ème Salon l’Agriculture, France Culture interroge Gérard Ducerf, l’une des 3 voix du “Manifeste Gourmand des Herbes Folles”, 368p ed. Toucan, dans l’émission Terre à Terre : quel est l’impact de l’agriculture sur notre santé, aujourd’hui?
En quelques mot Gérard Ducerf, ancien agriculteur et botaniste, rappelle, simplement et clairement, les bases de la science de la nature et de la vie. Une agriculture non toxique… Le “Manifeste Gourmand des Herbes Folles” est sorti cette année, justement pour tenter de réconcilier l’agriculture avec la nature; notre santé en dépend, comme la productivité et les rendements aussi. Tout commence en respectant le sol : un être complexe, qui recèle une biodiversité d’être et de composant incroyable qu’il est possible de mettre au service de la production de nos aliments.
Or, nous compactons le sol, nous l’aspergeons de produits toxiques, de chaux, nous détruisons sa vie bactérienne, nous destructurons les limons et les argiles… les argiles qui sont des silicates d’alumines, se transforment en ions de silice et d’aluminium Al3+, ultra toxiques… cancérigènes. Mais les produits modernes font que la plante pousse quand même et ce chargent d’aluminium… que nous mangeons.
Les Herbes Folles, en poussant spontanément sont des indicateurs de la qualité des sols. C’est elles qui nous permettent de diagnostiquer l’état des sols et de proposer des solutions durables aux agriculteurs, pour qu’ils diminuent leurs investissements et obtiennent des rendements meilleurs et des aliments sains, grâce à une meilleure intelligence avec la nature; une meilleure connaissance des cycles de vie dont ils dépendent.
Moins d’incertitude, plus de contrôle, plus de sérénité et des cultures de grandes qualités nutritionnelle et de biodiversité.
Ecoutez, cela fait du bien.
Le Figaro compte le “Manifeste Gourmand des Herbes Folles” parmi ses 10 Livres Gourmands de l’année 2013 : se délecter du sauvage à ses pieds, identifier les plantes de notre bien être, réinventer la gastronomie à partir de cette palette infinie et retrouver les petites histoires qui font la gourmandise de notre savoir… Après le “prix saveur” des écrivains de la forêt des livres, le “prix des Gastronomade” des chefs étoilés, ce prix du livre gourmand 2013 du Figaro, nous met en appétit pour 2014. La cueillette sauvage réinvestit la gastronomie pour le meilleur de la planète. Merci.
“La biodynamie et le vin nature n’est pas un privilège des petits vins”… la Nouvelle Zélande qui nous montre l’exemple …
Oui il est possible de produire 700 000 bouteilles en biodynamie et en vins nature !
Voila ce que nous démontre “On ne parle pas la bouche pleine”, la délicieuse et non moins essentielle, émission d’Alain Kruger sur France Culture, en invitant Seresin Estate sur ses ondes.
Jusqu’à cette émission, le monde pensait que la biodynamie demandait trop de travail, trop d’attention. Il se donnait plein de bonnes excuse pour continuer à utiliser de la chimie, des métaux lourds, du cuivre et du soufre pour contaminer nos verres. Et bien non!
Michael Seresin, l’un des plus talentueux directeur de la photo au monde, à qui nous devons Midnight Express, Birdy, Bugsy Malone, Gravity, Harry Potter et bientot “the dawn of the Planet Ape” “l’aube de la planète des singes”… qui sort en Juillet 2014 en France… Michael est en réalité un vigneron autodidacte, qui fait du vin en biodynamie depuis 1998. Il a trouvé là son vrai métier, même si cela trouble souvent l’opinion qui ne pense pas que quelqu’un puisse-t-être capable d’être brillant dans plusieurs activités distinctes.
Merci Michael pour ton vin, que l’on peut désormais acheter en France, en Espagne et en Belgique, ton seresin estate pinot noir et le sauvignon blanc qui est juste superbe. Tout cela notamment chez Lavinia , s’ils ont refait le plein car j’y suis passé et aux caves Augé.
Et oui après les leçons des All Blacks, voici une belle histoire kiwi. Mais que les vins de bourgognes se rassurent, ils restent les préférés de Michael. Seresin Estate reste l’un des rares exemple de biodynamie et de vin nature de Nouvelle Zélande. Mais voila, il est dit que les vins nature ne voyagent pas… Or au temps où les vins du Bordelais étaient encore des vins natures, les maisons d’importation anglaises, dont quelques unes sont toujours des négociants de premier ordre aujourd’hui, s’étaient spécialisées dans l’affinage des vins : il s’agissait d’obtenir des maturations parfaites en un minimum de temps, grâce à un trajet en bateau bien défini; un peu comme l’Akvavit Linie qui traverse deux fois l’équateur avant d’arriver glacée dans votre verre; bien que dans ce cas précis la validité du raisonnement ne soit pas d’une rigueur très scientifique.
Alors voila : et si le Pinot noir, vin naturel de Michael Seresin devenait le premier vin naturel mûrit en peu de temps, au monde? tout simplement pour la nécessité de flatter les tables européennes. Seresin Estate est un lieu de recherche permanent où se rencontrent toutes les nationalités, dans la quette d’un vin qui retrouve sa vraie nature.
Puisque Michael vient tout juste de terminer le tournage de la nouvelle planète des singes… Pour la petite histoire le premier film de “la planète des singes” a été signé à la maison, à Boulogne Billancourt, lorsque les producteurs Raymond Borderie et Arthur P. Jacobs sont venus avec Marlon Brando, qui était préssenti pour le film “La fièvre Monte A El Pao” écrit par mon père adoptif, Henri Castillou pour Luis Buñuel, avec Gérard Philippe, Maria Felix et Jean Servais.
Marlon Brando a décliné car il venait tout juste de tourner “Viva Zapata” et avait peur d’être classé parmi les activistes sud américains, contre les dictatures du moment. Pierre Boulle est passé à la maison et c’est là qu’Henri lui a présenté son futur producteur Arthur P. Jacobs. Le film est sorti sur les écrans 10 ans plus tard. C’est dans ces mots que m’a été raconté cette petite histoire du cinéma.
“La Fièvre Monte A El Pao” Le dernier film de Luis Buñuel et de Gérard Philippe vient tout juste de sortir en DVD.
Et pour Noel voici LA video la plus sympa que j’ai vue ces temps ci : l’histoire d’une rencontre de 2 tomates sur le net.
Aujourd’hui dans Libéfood et le blog “du bruit côté cuisine” une très belle critique du Manifeste Gourmand des Herbes folles :
“Rédigé par un ethnobotaniste et un biochimiste spécialiste de la régénération des sols, ce livre (que l’on croirait écrit par un Escoffier des bois et déjà récompensé par plusieurs prix gastronomico-littéraires) est en effet une mine d’innovations gourmandes et un trésor d’inventivité gustative réunis dans un concentré vertueux: des aliments gratuits, frais et locaux, pour une cuisine de saison, légère, énergétique et locavore.”
Quel plaisir de vous lire Catherine Thenes!
Joie !
Libération, le journal, pas le rêve, pas tout de suite, relaie aujourd’hui l’enthousiasme du manifeste gourmand des Herbes Folles:
“Si je cherchais à cuisiner des produits exempts de produits chimiques… je ferais de ce livre mon livre de chevet et de ses auteurs mes conseillers es-nature”…
Santé = nourriture ? Nous venons tout juste de recevoir le prix du meilleur livre de cuisine des gastronomades à l’unanimité des cuisiniers étoilés, simultanément avec MICHEL GUERARD prix de la personnalité de l’année pour son UNIVESITE SANTE NUTRITION et l’application gratuite BALADOVORE qui permet de rentrer en contact direct avec les petits producteurs de 70 chef étoilés… Liberté, liberté, les herbes folles écrivent ton nom.
Samedi 7 et Dimanche 8 nous dédicaçons le Manifeste Gourmand des Herbes Folles au salon du livre de Boulogne. Venez nous rejoindre pour porter ces bonnes ondes. Oui venez car nous serons parmi 100 écrivains, prix Goncourt, prix Femina, prix Interalliés, champion du marketing et de l’autopromotion toute catégories… Ils parlent d’eux tout le temps… et depuis le premier salon, notre prix de la foret des livres au mois d’Aout, ce sont les mêmes… Venez, venez, venez changer d’air un peu, partager l’érudition des herbes folles. Il n’y a pas que le train-train de la caravane littéraire de la télévision et des supermarchés.
Venez gouter aux herbes folles qui sont le meilleur cadeau pour que les diners de Noël se rappellent aux bonnes choses.
Goulûment votre
George of Locksley
Le Manifeste Gourmand des Herbes Folles vient de recevoir le prix du meilleur livre de cuisine 2013 des Gastronomades d’Angoulême.
Le prix a été remis a été remis le 22 Octobre 2013 au Sénat à Paris en attendant le festival des gastronomades qui se déroulera les 22, 23, 24 Novembre 2013.
Le Prix a été remis par le sénateur des Charentes Mr.Boutant et la cérémonie a été brillamment orchestrée par le plus sympathique de tous les critiques gastronomiques, Jean Sébastien Petitdemange
Théodore, on a retrouvé ton chasseur cueilleur, l’homme d’Asselar dans un tiroir de la salle de l’Institut d’anthropologie humaine à Paris, dans une vitrine sous le nez de tous ! 1 rue Panhard dans le 13° arrondissement à Paris.
Grâce à Amélie Vialet qui vient de publier sa découverte au journal de L’anthropologie chez Elsevier.
L’homme d’Asselar avait été trouvé par le jeune Théodore à 25 ans, le 20 Décembre 1927, dans le cadre de la mission Draper-Augérias en plein désert Malien.
Il s’agit d’un homme du début le l’Holocène, il y a 10 000 ans, tout juste au moment où l’agriculture va être créée, au commencement du réchauffement climatique qui a transformé les marais du Nord de l’Afrique en désert saharien, donc entre 11 000 et 7500 avant notre ère. L’homme d’Asselar est pris dans un limon d’écailles de poisson, de crocodile, de restes d’éléphant, de plantes aquatiques… tout ce que Théodore notre jeune professeur d’Ichtyologie, spécialiste des poissons, pouvait trouver en plein milieu du désert malien.
Au moment de cet entretient que j’ai filmé, Théodore venait tout juste de donner sa bibliothèque au Museum. Nous avions calculé ironiquement qu’il faudrait près de 100 ans pour pouvoir ne serait ce que la répertorier… mais nous avions aussi rigolé sur le sort de toutes les trouvailles qu’il avait récoltées ça et là , au cours de sa vie, qui restaient disséminées dans un tas d’Instituts, sans avoir été vraiment étudiées par les gens pour qui Théodore les avaient destinées.
Et c’est tant mieux! Car les études de l’époque, qui voulaient rapprocher cet Homo sapiens à une race particulière, au premier négroïde pour cheikh Anta Diop, ou au chainon manquant avec les Hottentots, les Buchmen et les hommes de la Grotte de Grimaldi de Menton… A l’époque ils voulaient le classer comme une race alors qu’il était tout simplement un homo sapiens comme nous tous… Certain avaient conclu que le chasseur cueilleur n’avait aucun rite, aucune culture, car l’homme d’Asselar n’avait aucun signe de rite, de religion, ni de culture autour de lui… Le pauvre il était tombé dans un trou, avec une sépulture hâtive…
Heureusement Amélie Vialet remet un peu d’ordre dans tout cela. La découverte attendait sa découvreuse. Maintenant il faut aller sur le terrain pour comprendre davantage sur ce moment essentiel où l’homme ne mangeait encore que des herbes folles et quelques poissons; un homme encore libre, bien avant l’invention de l’agriculture et tous les malheurs qu’elle a provoquée pour reprendre les termes du Professeur Jared Diamond : guerres, politiques, famines, asservissement…
C’est pourquoi notre “Manifeste Gourmand des Herbes Folles” tente de nous réconcilier avec la nature : avec cette pensée de ce moment reculé de l’homme d’Asselar, ce chasseur cueilleur qui s’est aujourd’hui réfugié dans les villes. En tant qu’Homo Sapiens, pourquoi ne penserait-il pas ? (écoutez France culture): notre agriculture et notre nutrition future dépendent de cette meilleure intelligence avec le sauvage. Ecoutons Théodore, écoutons son chasseur cueilleur qui réapparait.
Si l’on n’a toujours rien trouvé de sérieux pour soigner cette maladie cryptogamique très grave, il est désormais possible de s’en prévenir par un traitement systémique simple. Le traitement est à effectuer à l’automne ou au printemps.
Elle est causée par un champignon qui provient du sol le Ceratocystis platani. Il est originaire des USA et comme il est apparu en France après la seconde guerre mondiale, on soupçone les caisses d’armement américaines… Il faut dire aussi que le biotope originel du platane commun d’Europe est l’Irak. qu’il a été introduit en Europe à la fin du XV° siècle pour vraiment commencer à devenir l’arbre des bords de route à partir du XVIII°.
Ces pathogènes violents profite souvent de l’absence de mycorizes pour s’installer; ces êtres qui vivent en symbiose avec les arbres pour échanger nourriture et principes actifs de santé contre le carbone de la photosynthèse. Ces mycorizes disparaissent le plus souvent avec le labour, l’épandage d’herbicide et de fongicide sur les allées du platane, le tassement du sol par un passage fréquent, la construction d’un route sur le système racinaire de l’arbre… Donc si vous avez des platanes encore sains donner leur un peu de myceliums cela ne peut leur faire que du bien.
Pour les installer il leur faut des graines prêtes à germer sur lesquelles ils pourront s’appuyer pour se développer et une température entre 12 et 18° pendant 10 jours, le temps de s’adapter; attention car à des températures supérieures les moisissures, leurs pires ennemis prennent le dessus et les dévorent.
Les mycelium ne s’installeront pas directement sur les racines du platane, la plupart du temps la place et déjà prise, souvent par des bactéries, mais si ils ont quelque chose d’intéressant à lui proposer, ils pourront être acceptés et s’y faire une place. L’ail avec ses principes sulfatés antifongiques naturels et sélectifs m’a semblé un parfait hôte pour ces êtres, on pourrait croire qu’il est totalement fongique; en réalité il ne doit pas l’être sur les mycorhizes du sol car j’ai souvent remarqué des filets blancs de mycelium sur les racines des plus beaux aulx.
Je compte 3 à 5 dents d’ail selon la taille de l’arbre et environ 10 c à s de spores pour 300 dents.
Il faut toujours manipuler les myceliium avec un masque et des gants et changer de vêtements ou mettre un blouse.
Ces spores de mycelium sont commandés par mes soins auprès d’un laboratoire de mycologie : il y a des chmapignons endomychoriziens, qui partagent leur ADN avec les racines des plantes, des ectomychorize qui restent en superficie des racines, auxquels j’ajoute les bactéries qui vivent avec eux et des champignons anti maladies cryptogamiques comme les Trichoderma, des Bacillus, des Pseudomonas... en parlant des Pseudomonas il faut s’en méfier particulièrement car depuis les premiers temps où je mettais le protocole en place, j’ai du me frotter la peau avec mon gant en caoutchouc et j’ai un pseudomonas qui pousse sur mon visage… c’est pas bien méchant, mais quand même. Il faut être prudent lorsque l’on manipule ces être vivant du sol : attention !
Une fois les gousses d’ail plantées autour de l’arbre, tête en haut bien sûr. Je récupère le fond des seau et je rajoute 2 cà s pour 10 arbres environ pour 20 litres d’eau, si possible de pluie. Je rempli mon pulvérisateur, ultra propre de tout produit chimique et je passe environ 2 litres sur les racines de l’arbre.
Ne vous en faite pas si quelques jours après vous commencez à voir des herbes pousser sous les platanes c’est normal, elles le peuvent désormais maintenant qu’elles sont branchées aux myceliums…
En réalité avec ce protocole nous n’avons fait que réintroduire les principaux acteurs d’un sol vivant et équilibré, où les pathogènes n’ont pas leur place.
Des feuilles toutes recroquevillées rouges et vertes pâle, c’est la cloque du pêcher : lorsque vous la constatez, il n’y a plus rien à faire; seul un traitement préventif est efficace.
Elle est causée par le Taphrina deformans, un champignon dont les spores rentrent dans l’arbre en hivers au moment où les bourgeons foliaires commencent à se former. Voilà pourquoi dés que les feuilles tombent il faut absolument passer un traitement, fin Octobre ou Novembre, puis reprendre le traitement une fois par mois à la fin Janvier jusqu’à ce que les feuilles soient parfaitement développées.
Pour traiter les plantes sont plus efficaces que la chimie ou les bouillies au cuivre, toxique pour l’homme à la longue : c’est bien plus agréable à effectuer que le vert de gris…
Ingrédients pour effectuer 200l de produit :
– 12 gousses d’ail,
– 12 c à s d’huile d’olive;
– 1kg de sarriette des montagne, Satureja montana, fraiche ou 250 gr sec
– 1kg de thym frais ou 250 sec
– 1kg de prêle fraiche ou 400 sec.
J’ai une préférence pour la prêle d’hiver qui me semble plus efficace. Prenez celle que vous trouvez localement.
Vous écrasez l’ail dans l’huile d’olive et vous le laissez macérer une nuit.
Vous mettez toutes les plantes dans une casserole de 10l d’eau de pluie ou filtrée. La casserole doit être en inox ou en fonte. Vous chauffez et au frémissement vous arrêtez et laissez refroidir. Il est important de ne pas faire bouillir car les sucres qui sont reliés aux triterpènes et aux autres molécules antifongiques risquerait de s’en dissocier, pour les rendre moins efficaces.
Lorsque l’infusion est froide vous y mélangez la macération d’ail et vous filtrez avec un tamis fin pour ne pas boucher les buses de l’aspergeur. L’idéal est un aspergeur en inox, car la sarriette attaque sévèrement le plastique.
Vos 10 litres de concentré doivent être dilués au 20ème pour être utilisés. Il faut donc 10 litres pour 200 litres de produit prêt à l’emploi.
Pour tout traitement vérifiez qu’il y ait une fenêtre météo de 5/7 jours sans pluie si possible.
Vous traitez au petit matin pour profiter du moment où l’arbre à l’habitude d’absorber la rosée; aidons nous de la nature c’est toujours mieux.
Ce genre de préparation est toujours plus efficace lorsqu’elle est dynamisée : je me place face au lever du soleil un baton à la main et pendant une heure je crée un vortex dans mon seau que je casse par un demi tour à l’envers une fois que je vois le fond du seau et je recommence. Cela peut sembler pénible et abrutissant mais en réalité c’est une expérience énergétique très agréable, proche de la méditation qui peut nous rendre étrangement proche de la nature. Il faut absolument essayer.
Après il faut compter entre 3 et 5 litres par arbres en insistant bien la première fois sur le tronc et les branches car les spores du champignon se logent dans les écailles des bourgeons floraux et les enfractuosités de l’écorce, pour pénétrer sous l’arbre au tout début de la formation des bourgeons floraux.
Faites moi part de vos résultats et dites moi aussi si vous avez amélioré la recette !
Un excellent article sur Le “Manifeste Gourmand des Herbes Folles”, vient de paraître dans Liberté Hebdo du Nord Pas de Calais, sous la plume d’Alphonse Cugier : une plume qui donne des ailes ! car comme l’affirmait Colette, citée en entrée de ce beau texte ” Si vous n’êtes pas capable d’un peu de sorcellerie, ce n’est pas la peine de vous mêler de cuisine”. Cugier l’a totalement compris : ces plantes sauvages réveillent en nous tous les espaces de liberté. La cuisine des herbes sauvages et la gourmandise, nous sortent de la torpeur idiotisante des super marchés et des messes cathodiques. Elles nous poussent à la connaissance, elles nous demandent de penser. “Le pouvoir n’existe que parce que l’on y consent” nous disait la Boétie. Voici bien ce que nous rappellent chaque jour ces mauvaises herbes, en nous indiquant pleine d’ironie, au coin d’une rue ou devant un champ cultivé, les chemins de traverses, ceux de la liberté. Merci Alphonse Cugier, Merci aux gens du Nord et à leur Liberté Hebdo.